Zona de identificação
Código de referência
CH CGR 001_GR-A-11-34
Título
HYDRA-Nachtexpress - Zeitung für Bar, Bordell und Bordstein
Data(s)
- 1985-1992 (Acumulação)
Nível de descrição
Subsérie
Dimensão e suporte
6 numéros
Zona do contexto
Nome do produtor
(1929-08-11 - 2005-05-31)
História biográfica
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
Zona do conteúdo e estrutura
Âmbito e conteúdo
Revue de l'association de défense des travailleuses et travailleuses du sexe allemande Hydra
Ingressos adicionais
Sistema de organização
Zona de condições de acesso e utilização
Condições de acesso
Condiçoes de reprodução
Idioma do material
- alemão
Script do material
Notas ao idioma e script
Instrumentos de descrição
Zona de documentação associada
Existência e localização de originais
Existência e localização de cópias
Unidades de descrição relacionadas
Zona das notas
Nota
Certains numéros sont manquants.
Identificador(es) alternativo(s)
Pontos de acesso
Pontos de acesso - Assuntos
Pontos de acesso - Locais
Pontos de acesso - Nomes
- Réal, Grisélidis (Produtor)
Pontos de acesso de género
Regras ou convenções utilizadas
Línguas e escritas
- francês