Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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CH-GR-040
P10
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Dont hors format.
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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PITTON, Isabelle, BARRAUD, Martine, 1983. La prostitution féminine (Lausanne-Genève), 20 pp.
F8
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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I7
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Tiré à part du N° 2, 1983, de la Revue internationale de criminologie et de police technique, Genève / Suisse
2 exemplaires
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DAVID, Kati, CASIRAGHI, Liliane, 1981. La situation sociale des prostituées à Genève, 135 pp. Mémoire de la faculté des sciences économiques et sociales, UNIGE
J8
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Travail de diplôme, Institut d’Études Sociales, Assistants-sociaux 2ème année
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Travail de recherche de deuxième année, faculté de FPSE, UNIGE.
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2 exemplaires
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BEYSARD, Sultana-Sarah, [1998?]. Le phénomène de la prostitution donne lieu à de multiples réactions qui elles-mêmes sont souvent pleines de paradoxe, 11 pp. Travail de séminaire en sociologie comprenant la synthèse d'un entretien avec Grisélidis Réal.
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FERT, Dorette, 1986. Un regard pré-fabriqué. Ou : notre perception de la prostitution et ses possibles effets sur le travail social. Genève : Université de Genève, Faculté de Psychologie et des sciences de l’éducation, Section des sciences de l’éducation.
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LUSCHER, Christian, 1981. La prostitution (à Genève), 35 pp. Travail de recherche, Collège Calvin, comprenant un entretien avec Grisélidis Réal ainsi que la copie d'une lettre de Grisélidis Réal.
2 exemplaires
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IUED, Université de Genève
Pages abîmées
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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P11
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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P11
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Le travail porte le titre : Une population, un quartier : les prostituées des Pâquis. Ou, Des Putains Pour un Trottoir. Comprend des réponses manuscrites de Grisélidis Réal à un entretien.
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Contient également le dossier "Ruth (Suite)"
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Tiré de : Preétextes anthropologiques III. Itinéraires. Notes et Travaux. N° 55, pp. 107‑119.
Institut universitaire d'études du développement, Genève
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Travail réalisé par des étudiants de l'Université de Genève. Page de titre manquante, auteurs et titre inconnus.
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Travail de recherche dans le cadre d'un séminaire de sociologie à l'Université de Lausanne comprenant un entretien avec Grisélidis Réal
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Une lettre de Michel Maffesoli, Professeur à la Sorbonne adressée à Grisélidis Réal et une annonce pour une conférence
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Z1
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Contient : GEMEINDERAT VON ZÜRICH, 1983. Bericht un Anträge des Kommission zur Vorbertaung des Geschäftes : Einzelinitiative von Helmut Werner betreffend Festsetzung von Sondernutzflächen für spezielle Dienstleistungs-, Unterhaltungs- und Vergnügungsbetriebe, 32 pp.
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Coupures de presse, invitation à une exposition.
S5
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Moisissures
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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