Identity area
Reference code
CH CGR 001_GR-A-1-5-4-3-1
Title
"Autriche - Articles originaux"
Date(s)
- 1980-1985 (Accumulation)
Level of description
Sous-dossier
Extent and medium
Page de titre, traduction en français d'un tract des prostituées de Vienne, une lettre d'Elfriede Brezany à Grisélidis Réal et une coupure de presse, 10 ff. dont des copies
Context area
Name of creator
(1929-08-11 - 2005-05-31)
Biographical history
Grisélidis Réal est née le 11 août 1929 à Lausanne, en Suisse. Enfant, elle vit plusieurs années en Egypte puis en Grèce, suivant son père directeur de l’école suisse. A la mort de ce dernier, en 1935, elle retourne en Suisse avec sa mère et ses deux soeurs.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
En 1949, elle est diplômée de l’école des arts décoratifs de Zürich, et épouse Sylvain Schimek, dont elle divorce peu après. Elle donne naissance à quatre enfants, de trois pères différents : Igor en 1952, Léonore en 1955, Boris en 1956 et Aurélien en 1959.
En 1961, elle part pour Münich avec Léonore et Boris, pour suivre Bill, étudiant en médecine schizophrène. Sans le sous et devant subvenir aux besoins de ses deux jeunes enfants, elle commence à exercer la prostitution. Après sa séparation d’avec Bill, elle fait en 1962 la rencontre de Rodwell, soldat noir américain, avec qui elle vit une aventure brève mais passionnée. Emprisonnée en 1963 pour traffic de majijuana, elle ne peut suivre Rodwell qui rentre aux Etats-Unis. A sa sortie de prison, Grisélidis Réal rentre en Suisse et reprend son activité de prostituée. Elle s’interrompt momentanément en 1969, pour se consacrer à l’écriture. Après un séjour de plusieurs mois à Tunis, en compagnie d’un amant ancien prisonnier, elle s’installe entre Paris et Genève. En 1974 paraît “Le noir est une couleur”, racontant ses aventures munichoises. En 1975, elle rejoint la révolte des prostituées françaises, en lutte contre les répressions policières, et en 1977, de retour en Suisse, à Genève, elle reprend le travail du sexe tout en continuant ses activités militantes. Elle organise plusieurs conférences et congrès, tant à Genève qu’à l’international, et entretien une correspondance avec les grands mouvements de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. Elle crée, dans son appartement, le “Centre de documentation international sur la prostitution”, et rassemble de nombreux documents et dossiers thématiques.
En 1991 paraît “La passe imaginaire”, fruit de sa correspondance avec l’écrivain français Jean-Luc Hennig. En 1995, Grisélidis Réal prend sa retraite. Elle décède d’un cancer le 31 mai 2005. En 2009, sa dépouille est transférée au cimetière des Rois, où reposent les grands magistrats et personnalités importantes de Genève.
Certains de ses autres textes sont publiés à titre posthume : “Les Sphinx” en 2006, “Suis-je encore vivante ? Journal de prison” en 2008 et “Mémoires de l’inachevé” en 2011.
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Accruals
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Conditions governing access
Conditions governing reproduction
Language of material
- German
- French
Script of material
Language and script notes
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Existence and location of originals
Existence and location of copies
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Notes area
Note
A7
Alternative identifier(s)
Access points
Subject access points
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Name access points
- Réal, Grisélidis (Creator)
Genre access points
Rules and/or conventions used
Language(s)
- French